La réconciliation
La Crise sanitaire et les crises qui apparaissent mettent au jour, au milieu de ce qui nous défigure, de grandes aspirations à la paix intérieure. La Parole de Saint Paul ouvre un espace de paix et de réconciliation ; »laissez-vous réconcilier avec Dieu »
La réconciliation. Toute la bible appelle à la réconciliation du peuple avec son Créateur.
Paul de supplier « Au nom du Christ… laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5,20)
Laissez-vous mener par l’esprit Sur les chemins de la justice Le vent de Dieu qui vous a pris Fera de vous des hommes libres Brisez le fer des vieilles lois Sur les chemins de l’esclavage L’amour est votre unique loi Prenez sans crainte ses passages Refrain |
L’esprit se joint à votre esprit Pour murmurer Dieu notre père L’amour vous donne un cœur de fils Et sa chaleur vous fait renaître Refrain Souvenez-vous qu’au dernier soir Dieu jugera sur le partage L’amour a-t-il ouvert vos bras Vous recevrez son héritage Refrain |
Je voudrais vous introduire à ce qu’il en est de la réconciliation avec Dieu, avec nos frères, avec la création
Tous nous faisons l’expérience du mal en nous. Nous sommes parfois partagés, divisés, éclatés, tiraillés entre la volonté de faire le bien que nous ne faisons pas et nous faisons le mal que nous ne voudrions pas faire. Dans ce combat la paix intérieure nous échappe et nous voici en dérèglement intérieur. Nous nous déconnectons de Dieu , de son amour et nous nous laissons aller à ce qui est secondaire ou parfois futile, mondanité comme dit le pape François. Parfois même nous nous déconnectons de la nature que nous insultons, plus encore nous nous coupons de la vie de nos frères. Comme Paul peut-être avons-nous une écharde dans nos vies qui nous enlève la paix. Paul, cependant entend au-dedans de lui « ma grâce te suffit ».
Comme Paul, nous sommes en ce temps de carême au rendez-vous de la grâce, de la gratuité de l’amour de Dieu. Et accueillons cette belle parole «au nom du Christ, laissez-vous réconcilier ». Faites l’économie d’un orgueil qui voudrait maitriser sa vie, la sauver par soi-même, en gommant les fautes, en nous gaussant de nos bonnes œuvres, ou en fuyant. Personne ne peut se guérir lui-même. Jésus se présentera comme le nécessaire « médecin » qui aura de la sévérité pour ceux qui se croient guéris, justes par leurs œuvres . A la Croix il montre l’exemple qu’on ne peut se sauver soi-même. Jésus se laisse sauver par le Père. Laissons-nous guérir et sauver par le Christ, par son amour manifesté dans la puissance de sa croix. « C’est par la grâce que nous sommes sauvés », dit Paul.
1 – Cet appel, cette invitation de Paul à nous « laisser réconcilier » s’enracine dans ce qu’il connait de l’amour de Dieu.
Rappelons-nous avec Paul, en sa lettre aux Romains, le mystère de notre Salut, de notre réconciliation. Après la faute d’Adam et Eve qui voulaient prendre la place de Dieu, Dieu reste fidèle. Il cherche Adam « où es-tu ? ». Et toujours Dieu va rester fidèle à sa création et particulièrement à l’humanité au sommet de la création . Il forme une alliance avec Noé , avec Abraham, avec Moise. Et voici son peuple libre marchant dans le désert. Il tombe dans l’idolâtrie. Malgré son idolâtrie il ne l’abandonnera. Un serpent est érigé au bout d’un mat pour son salut.
Et Les prophètes vont dire la bonté de Dieu « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, Protégez l’opprimé; Faites droit à l’orphelin, Défendez la veuve. Venez et plaidons! dit l’Eternel. Si vos péchés sont rouges comme l’écarlate ils deviendront blancs comme la neige; S’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. Isaïe 1, 17-17 ». « Souviens-toi, dit Jérémie, de ces choses, ô Jacob! O Israël! car tu es mon serviteur; Je t’ai formé, tu es mon serviteur; Israël, je ne t’oublierai pas. J’efface tes transgressions comme un nuage, Et tes péchés comme une nuée; Reviens à moi, Car je t’ai racheté. Isaïe 44 « Les membres de mon peuple, Je les purifierai, dit le prophète Jérémie, de toutes les iniquités qu’ils ont commises contre moi, Je leur pardonnerai toutes les iniquités par lesquelles ils m’ont offensé, Par lesquelles ils se sont révoltés contre moi. »Jérémie 33, 8
Mais maintenant, proclame le prophète Isaïe,
ainsi parle le Seigneur, qui t’a créé, Jacob, et t’a façonné, Israël :
Ne crains pas, car je t’ai racheté, je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi.
Quand tu traverseras les eaux, je serai avec toi,
les fleuves ne te submergeront pas. Quand tu marcheras au milieu du feu,
tu ne te brûleras pas, la flamme ne te consumera pas.
Car je suis le Seigneur ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur.
Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime,
Ne crains pas, car je suis avec toi.
Je suis le Seigneur, votre Dieu saint, le Créateur d’Israël, votre roi !
Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit un chemin dans la mer,
un sentier dans les eaux puissantes,
lui qui mit en campagne des chars et des chevaux,
des troupes et de puissants guerriers ;
les voilà tous couchés pour ne plus se relever,
ils se sont éteints, consumés comme une mèche.
C’est moi, oui, c’est moi qui efface tes crimes ; de tes péchés je ne vais pas me souvenir. (Isaïe 43)
Que dire des Ninivites ? Ninive ce lieu que le pape François visité. Voici que Dieu pardonne aux ninivites qui se sont convertis « Dieu vit ce qu’ils faisaient pour se détourner de leur conduite mauvaise. Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas. (Jonas 3,10) »
Osée montre le visage de miséricorde de Dieu « riche en pardon et plein d’amour» (Psaume 86,15.) Voici qu’Israël est comme une prostituée qui s’est souillée avec les dieux païens. « Je vais la séduire à nouveau » dit Dieu, et l’unir avec moi à toute la création ;
« Mon épouse infidèle, je vais la séduire, je vais l’entraîner jusqu’au désert, et je lui parlerai cœur à cœur. Et là, je lui rendrai ses vignobles, et je ferai du Val d’Akor (c’est-à-dire « de la Déroute ») la porte de l’Espérance. Là, elle me répondra comme au temps de sa jeunesse, au jour où elle est sortie du pays d’Égypte. En ce jour-là – oracle du Seigneur –, voici ce qui arrivera : Tu m’appelleras : « Mon époux » et non plus : « Mon Baal » (c’est-à-dire « mon maître »).J’éloignerai de ses lèvres les noms des Baals, on ne prononcera plus leurs noms .En ce jour-là je conclurai à leur profit une alliance avec les bêtes sauvages, avec les oiseaux du ciel et les bestioles de la terre ; l’arc, l’épée et la guerre, je les briserai pour en délivrer le pays ; et ses habitants, je les ferai reposer en sécurité. Je ferai de toi mon épouse pour toujours, je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse ; je ferai de toi mon épouse dans la loyauté, et tu connaîtras le Seigneur. En ce jour-là je répondrai – oracle du Seigneur ; oui, je répondrai aux cieux, eux, ils répondront à l’appel de la terre ; la terre répondra au froment, au vin nouveau et à l’huile fraîche, eux, ils répondront à la « Vallée-de-la-fertilité ». Je m’en ferai une terre ensemencée, J’aimerai celle qu’on appelait « Pas-Aimée » et à celui qu’on appelait « Pas-mon-Peuple », je dirai : « Tu es mon peuple », et il dira : « Tu es mon Dieu ! » Le prophète (Osée chapitre 2)
Jésus manifeste la miséricorde du Père. Encore faut-il faire l’expérience d’être « perdu » avec le désir d’être « retrouvé »
La brebis perdue
Le fils perdu et retrouvé
Saint Paul nous enseigne sur la réconciliation opérée par le Christ, en son sang répandu pour la multitude.
« Le Christ est l’Image du Dieu invisible, Premier-né de toute créature, car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre,… Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui. Et il est aussi la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Eglise: Il est le Principe, Premier-né d’entre les morts, (il fallait qu’il obtînt en tout la primauté), car Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. Vous-mêmes, qui étiez devenus jadis des étrangers et des ennemis, par vos pensées et vos œuvres mauvaises, voici qu’à présent Il vous a réconciliés dans son corps de chair, le livrant à la mort, pour vous faire paraître devant Lui saints, sans tache et sans reproche. Il faut seulement que vous persévériez dans la foi, affermis sur des bases solides, sans vous laisser détourner de l’espérance promise par l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le ministre. (Colossiens 1, 15-23)
Le sang de Jésus a été répandu sur nous. Et les saints, nous dit l’apocalypse, « ont lavé leur vêtement dans le sang de l’Agneau »( Apocalypse 7, 14)
« Il a versé son sang pour notre rançon ; par son sang répandu, il a supprimé le billet de la dette qui nous maintenait captifs (Col 2,14). « Vendus auparavant au péché, dit Saint Augustin, nous avons ensuite été libérés par la grâce » .
Lors de la messe nous disons dans la prière eucharistique n°3 « par le sacrifice qui nous réconcilie avec toi étends au monde entier le salut et la paix ».
Dans sa lettre aux Corinthiens, Paul dit encore : » Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. Car de toute façon, c’était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes, et mettant en nous la parole de réconciliation. C’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par nous, c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu. Celui qui n’avait pas connu le péché, il l’a, pour nous, identifié au péché, afin que, par lui, nous devenions justice de Dieu. (2Corinthiens 5, 18-21)
2 – Au nom du Christ se laisser réconcilier avec soi-même.
Le parcours d’une vie conduit inévitablement à des tensions. Il y a ce que nous avons réussi. Les psychologues ont un rôle par leur science du divan, de l’écoute, du travail à la réconciliation avec soi , ses faiblesses , son passé, son histoire. Mais il est un autre ordre de guérison qu’est la miséricorde. Voici ce que nous dit Grégoire le Grand « « Plaçons devant notre regard intérieur un blessé grave, sur le point de rendre son dernier souffle. (…) La blessure de l’âme, c’est le péché, dont l’Écriture parle en ces termes : « Blessures, contusions, plaies ouvertes qui ne sont ni pansées, ni bandées, ni soignées avec de l’huile » (Is 1,6). Toi qui es blessé, reconnais ton médecin au-dedans de toi, et montre-lui les plaies de tes péchés. Qu’il entende le gémissement de ton cœur, lui qui connaît déjà toute pensée secrète. Que tes larmes l’émeuvent. Va jusqu’à un peu de sans-gêne dans ta supplication (cf Lc 11,8). Fais sortir vers lui du fond de ton cœur de profonds soupirs, sans cesse. Que ta douleur lui parvienne pour qu’il te dise, à toi aussi : « Le Seigneur a pardonné ton péché » (2S 12,13). Pousse des cris avec David ; lui qui a dit : « Pitié pour moi, mon Dieu (…), selon ta grande miséricorde » (Ps 50,3). C’est comme s’il disait : « Je suis en grand danger à cause d’une énorme blessure que nul médecin ne peut guérir, à moins que le médecin tout-puissant ne vienne à mon secours. » Pour ce médecin tout-puissant, rien n’est incurable. Il soigne gratuitement : d’un mot il rend la santé. Je désespérerais de ma blessure si je ne mettais pas ma confiance dans le Tout-Puissant. » Commentaire du psaume 50 (PL 75,582s) Ajoutons cette parole de Paul « Le Christ en sa personne est lui-même notre paix » (Ep 2) Car il a restauré par sa passion l’alliance avec la Source-même de notre vie : Dieu. A nouveau nous sommes dans la sève de la vraie vie qui conduit à la vie éternelle.
3 – Au nom du Christ , se laisser réconcilier avec les frères en brisant le fossé de l’idolâtrie
« Dans les tempêtes que nous sommes en train de traverser, l’isolement ne nous sauvera pas, la course pour renforcer les armements et pour ériger des murs, qui nous rendront au contraire toujours plus distants et fâchés, ne nous sauvera pas. L’idolâtrie de l’argent, qui enferme sur soi et provoque des gouffres d’inégalités dans lesquelles l’humanité́ s’enfonce, ne nous sauvera pas. Le consumérisme, qui anesthésie l’esprit et paralyse le cœur ne nous sauvera pas. (Discours du Pape en Irak devant l’ayatollah Al Sistani) C’est l’amour qui nous sauvera ! « L’amour ne passera jamais » depuis que le Christ a sanctifié le bel acte d’aimer par son sang versé par amour.
Toute cette idolâtrie crée de murs et blesse la fraternité et l’amitié. Pour les chrétiens tout cela est péché, blessure contre Dieu et le frère en Christ.
Le péché brise la communion qu’il y a dans le corps du Christ relié à la même tête ? Il est blessure à l’amour que le Christ porte à chacun de ses membres , il est blessures à l’amour qui circule dans le corps du Christ ; Il est blessure à l’amour trinitaire dont nous sommes l’image. Notre péché affaiblit en quelque sorte la vitalité du Corps du Christ puisque nous somme liés les uns aux autres par le même baptême et reliés à la même tête : le Christ. En s’approchant du prêtre , on s’approche non seulement du Christ tête mais, en lui homme comme nous, de tous les frères et sœurs de l’Eglise.
4 – Au nom du Christ se laisser réconcilier avec la création.
Dieu nous maintient en vie divine dès lors que nous nous reconnaissons comme créatures bénéficiant de son amour vital. Comme créature au sommet de la création, il nous confie la création pour la garder, pour la faire vivre, fructifier, l’embellir, l’ensemencer d’amour jusqu’au jour où, avec elle, nous passerons en lui. Nous sommes liés à toute la création, à l’eau, l’air, la terre, le cosmos, toute créature. Une conversion à une vie humble (humus) et sobre s’impose. « Cette conversion implique la conscience amoureuse de ne pas être déconnecté des autres créatures, de former avec les autres êtres de l’univers une belle communion universelle. Pour le croyant, le monde ne se contemple pas de l’extérieur mais de l’intérieur, en reconnaissant les liens par lesquels le Père nous a unis à tous les êtres. » Il y a blessure à Dieu ( et par là péché) si nous maltraitons non seulement nos frères te sœurs, mais aussi la terre, l’environnement, les animaux
« Nous le savons en effet, toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement. Et non pas elle seule: nous-mêmes qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons nous aussi intérieurement dans l’attente de la rédemption de notre corps ». (Romains 8, 23). Oui, avec l’Esprit Saint nous gémissions de désir d’accomplissement du monde et de nous-mêmes.
Combien nous avons besoin de nous laisser réconcilier avec toute l’œuvre de Dieu !
« Une écologie intégrale implique de consacrer un peu de temps à retrouver l’harmonie sereine avec la création, à réfléchir sur notre style de vie et sur nos idéaux, à contempler le Créateur, qui vit parmi nous et dans ce qui nous entoure, dont la présence ne doit pas être fabriquée, mais découverte, dévoilée ».. « Nous parlons d’une attitude du cœur, qui vit tout avec une attention sereine, qui sait être pleinement présent à quelqu’un sans penser à ce qui vient après, qui se livre à tout moment comme un don divin qui doit être pleinement vécu » 225-226
Place de l’eucharistie
« L’Eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde qui est issu des mains de Dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le Pain eucharistique, la création est tendue vers la divinisation, vers les saintes noces, vers l’unification avec le Créateur lui-même » C’est pourquoi, l’Eucharistie est aussi source de lumière et de motivation pour nos préoccupations concernant l’environnement, et elle nous invite à être gardiens de toute la création ».
Invitation à être des réconciliateurs
« Au nom du Christ », c’est-à-dire à la place du Christ, avec le Christ , il s’agit de travailler, par l’annonce et la charité à devenir des réconciliateurs, des facilitateurs de la communication , de la mise en relation, du pardon et de la réconciliation avec Dieu, avec les autres , avec la création. Prenons à notre compte , au nom de notre baptême, la mission de Paul : « C’est au nom du Christ que nous sommes en ambassade, et par nous, c’est Dieu lui-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au nom du Christ, nous vous en supplions, laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2 Co 5, 20)
4 – La Confession selon le pape François, lieu de la réconciliation ; lieu d’un sacrement : un geste de Dieu qui vient toucher toute notre existence.
« Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppé dans une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de l’infinie miséricorde du Père. Souvenons-nous de cette belle, belle parabole du fils qui est parti de chez lui avec l’argent de l’héritage ; il a dépensé tout l’argent et, lorsqu’il n’avait plus rien, il a décidé de rentrer chez lui, non pas comme un fils mais comme un serviteur. Il avait une telle faute sur le cœur et il avait tellement honte. La surprise a été que, lorsqu’il a commencé à parler, à demander pardon, son père ne l’a pas laissé parler, il l’a serré dans ses bras, l’a embrassé et a fait la fête. Mais moi, je vous dis : chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous serre dans ses bras, Dieu fait la fête ! Avançons sur ce chemin ! Que le Seigneur vous bénisse ! (Pape François « catéchèse sur la réconciliation » )
Conclusion :
Consentons, du fond du cœur grand ouvert, à nous laisser réconcilier par le Christ avec le Père. Laissons-nous transformer par la grâce, renonçant à nous faire par nous-mêmes. C’est un acte de grande dépendance et de grande appartenance au Sauveur. Nous devenons alors « créature nouvelle », dans la lumière (Paul Galates 6, 15) Réconciliation et salut vont de pair. Ils sont la paix du cœur. « La paix soit avec vous », premier cadeau du Christ ressuscité, du Premier Né.
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