OLYMPIC GAMES. La France n’est pas seulement Paris !
La grande fresque de l’ouverture des Jeux Olympiques a été grandiose par sa créativité qui honore la France, non, certes, sans quelques écorchures venues manquer au bon goût voulu par l’Evènement. Oui , en cette ouverture, résonnaient les accents de la liberté , de l’égalité, de fraternité, de solidarité.
Toutefois je regrette que n’aient pas été évoquées les belles germinations qui émergent dans la ruralité. Ne voit-on pas des jeunes venir chercher du souffle dans la ruralité profonde ? Ne voit-on pas des communes rebondir en créativité pour que la vie s’organise en associations, en lieux culturels. Ne voit-on pas apparaitre des mixités sociales heureuses entre « migrants », nouveaux venus, gens du terroir ? En pleine ruralité des urbains se reconnectent avec la nature avec le vivant. Un nouvel « art de vivre » se cherche où les habitants inventent une hospitalité mutuelle bienveillante.
Comment Paris pourrait-il oublier que la ruralité est devenue un « lieu ressource » pour faire signe à toute la société que les technologies, les technostructures, le « métallique » si brillant soit-il, ne peuvent suffire à étancher la soif d’être homme et femme, floués par le consumérisme et en quête de plénitude.
Il eut été heureux que Paris tende la main à la campagne. Elle n’attendait que cela, elle qui sait combien les métropoles sont utiles pour son développement et combien elle veut être partenaire d’un développement harmonieux.
Gilles Gracineau