En cette période d’enfermement,
le récit de Saint Marc ouvre à la relation aux autres, constitutive de la vie humaine. »
1 S’en retournant du territoire de Tyr, il vint par Sidon vers la mer de Galilée, à travers le territoire de la Décapole. 32 Et on lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer la main. 33 Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue. 34 Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit: « Ephphatha », c’est-à-dire: « Ouvre-toi! » 35 Et ses oreilles s’ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement. 36 Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne; mais plus il le leur recommandait, de plus belle ils la proclamaient. 37 Ils étaient frappés au-delà de toute mesure et disaient: « Il a bien fait toutes choses: il fait entendre les sourds et parler les muets. » (Marc (BJ)
Ce que je comprends :
Jésus vient des confins, du plus loin, des territoires païens et il s’en va vers la mer de Galilée ce pays mal réputé, la Galilée des nations païennes où c’est un grand brassage. Il vient d’un territoire païen, traverse des villes passe par le territoire de la Décapole pour aller vers la mer de Galilée. Grand périple en territoire étranger.
« On » lui amène un sourd qui est muet. Sans voix et sans écoute ! Il est muré dans le silence. Il est isolé. Il est tout entier dans son handicap : il n’est plus une personne humaine (la parole lui est étrangère et dans l’émission et dans la réception) c’est un sourd-muet ! Qui l’amène ? des gens qu’on ne connait pas : « on » mais ce « on » prie Jésus. « 0n » lui fait une prière de confiance élémentaire et de demande : impose-lui la main. Ces gens prennent soin de cet homme. Alors Jésus ne répond pas à la demande immédiatement. Il n’impose pas la main à la manière des guérisseurs. C’est lui qui va agir selon sa manière ! Et elle va être encore plus significative…
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